La fosse de rösti – une mine d’or pour des expériences sur la diversité

Franz Liechti-Genge est membre de la direction de l’Institut Eric Berne Zürich. Il est Analyste transactionnelle (TSTA-E/C), superviseur (BSO) et théologue.
Note sur le titre : la « fosse de rösti » est une traduction littérale du mot allemand Röstigraben, qui se traduit normalement par « Barrière de Rösti ». C’est un un terme plaisant pour désigner les différences « perçues » entre les deux plus grandes régions linguistiques suisses : Suisse alémanique et romande.
Introduction
En lisant les nocturnes de l’écrivain romantique E.T.A. Hoffmann, qui, déjà à son époque, avait développé un flair pour les subtilités psychologiques, je suis tombé par hasard sur le fruit de lecture suivant.
Le narrateur de l’histoire « L’église jésuite en G » devant rester quelques jours dans une ville inconnue à cause d’un accident de diligence, il se plaint de s’ennuyer, car il craint de ne pouvoir parler à personne. Il se rend compte que « L’esprit de la vie se ranime par la parole, mais les habitants d’une petite ville sont comme un orchestre d’amateurs qui ne s’exercent qu’entre eux, et qui ne jouent avec justesse que leurs parties habituelles ; chaque son d’un musicien étranger cause une dissonance dans leurs concerts et les réduit aussitôt au silence. » [1, références en bas de page]

Il me semble parfois que la Suisse aussi est constituée de tels « orchestres d’amateurs qui ne s’exercent qu’entre eux », où seuls leurs propres morceaux sont « joués avec justesse ». Outre « l’esprit de clocher » des cantons suisses, je pense surtout aux grands orchestres des deux côtés du Röstigraben, sans parler de l’orchestre de chambre du Tessin et de l’ensemble de musique des Grisons.
Dans cet essai, j’aimerais parler de la façon dont « l’esprit de vie se ranime » lorsque nous apprenons les paroles et les morceaux de musique des autres ensembles musicaux, de la variété et de la polyphonie, de la force et de la douceur, de l’harmonie et de la discordance stimulante que la musique peut devenir lorsque nous disons adieu aux morceaux « joués avec justesse », et que nous nous ouvrons aux autres ou osons même essayer quelque chose de nouveau. Ce faisant, je partirai de mes propres expériences en tant que « bernois de souche » qui s’est installé dans le canton francophone du Jura il y a près de quinze ans. J’ajouterai quelques réflexions qui, je l’espère, nous inviteront à reconnaître le Röstigraben comme une chance et à l’utiliser également pour nous exercer à traiter de la polyphonie ou de la diversité. Il est bien clair que c’est un regard alémanique [2].
Mon histoire avec la langue française
Depuis la cinquième année à l’école et plus tard au lycée, j’ai eu des difficultés avec le français. Dans l’un de mes derniers essais avant la maturité, que j’ai bricolé à la sueur de mon front, Monsieur Delachaux, notre professeur de français, a écrit « vous négligez toute la grammaire française » et comme le laissait pressentir le commentaire, la note fut basse.
En même temps, j’ai toujours été fasciné par les sons étrangers du français, j’étais en quelque sorte attiré par ce qui semblait différent. Et lorsque notre professeur de secondaire a organisé un camp de ski avec l’École française de Berne, j’ai été le premier à devenir tout à coup assez éloquent avec les filles francophones. Après tout, en tant qu’élèves d’un « lycée de garçons », nous n’avions guère l’occasion d’entrer en contact avec des filles.
Et je me souviens qu’à la table familiale, j’étais assis avec des yeux et des oreilles émerveillés lorsque parfois le collègue de travail francophone de mon père venait nous rendre visite avec sa femme de Paris, exceptionnellement bien habillée. Les sons et les odeurs étaient très différents de ce à quoi j’étais habitué dans notre famille plutôt sage et conventionnelle. Et c’est avec excitation que j’ai observé le changement qui s’est produit avec mon père. « L’esprit de la vie » s’est emparé de lui lorsqu’il a tenté de parler français de manière aussi charmante qu’imparfaite.
Depuis que je vis en Suisse romande, je suis de plus en plus heureux du contact avec la Francophonie. Ma grammaire ne s’est pas améliorée et mon vocabulaire est encore maigre comparé aux possibilités incroyablement riches de la langue française pour exprimer différentes nuances et états d’âme. Je me suis débarrassé de toute honte et j’ai renoncé « au silence ». Je vais profiter de la richesse qui se déploie lorsque je m’implique dans le français, qui reste pour moi « dissonant ».
Les expériences de la diversité avec la langue française dans le Jura et ailleurs
Une expérience dont je me souviens douloureusement est une rencontre lors d’une promenade avec notre jeune chien de l’époque. Il est « fou-fou, mais gentil », comme le disait notre vétérinaire à Porrentruy, et lors de cette promenade, il a « attaqué » – plein d’amour – une famille avec des enfants en bas âge. Naturellement, les enfants ont eu peur et le père de famille est venu me voir et m’a fait une diatribe sans précédent, probablement plus que ce que la situation avait mérité, bien que je puisse très bien comprendre sa peur. Cela m’a fait vivre un moment d’impuissance absolue, j’ai dû supporter la tirade sans tout comprendre et je n’ai pas pu réagir de manière adéquate – comme j’aurais pu le faire dans ma langue maternelle –, il me manquait les mots justes pour calmer la situation, pour m’excuser. Je me suis rarement senti aussi stupide et sans défense.

Changement de décor : je suis assis dans le jardin d’un restaurant avec d’autres parents après la fête de l’école de ma fille, une nouvelle famille se joint à moi et une petite fille salue tout le monde à tour de rôle en faisant « la bise » [3], je suis également dans la file et je tends la main pour saluer l’enfant – comme j’en ai l’habitude en temps que suisse-allemand (je n’embrasse pas des enfants, que je ne connais pas !) – l’enfant se fige embrouillée, ne me serre pas la main, ce qui m’irrite jusqu’à ce que je réalise ce que j’ai fait de « mal ». Je laisse tomber ma main et incline mon visage vers elle d’un demi-centimètre et pouf, je suis embrassé chaleureusement sur la joue à droite, à gauche, à droite.
Lors des journées stratégiques de l’ASAT [4], l’objectif de la matinée du deuxième jour est de discuter les prochaines étapes. Un collègue germanophone fait une proposition assez détaillée, étape 1, étape 2, étape 3… et presque simultanément, les participants de Suisse romande deviennent agités, se sentent contraints et infantilisés. Ils auraient préféré que cela soit clarifié dans le cadre d’une discussion commune. Ce n’est qu’après une discussion qu’il est possible de calmer les esprits, de clarifier les dissonances et de faire revenir l’orchestre à des sonorités agréables.
Ces exemples représentent des expériences de diversité. Ils illustrent l’irritation que l’étranger, le différent peuvent provoquer en moi. Pourquoi de telles expériences d’altérité déclenchent-elles chez moi une irritation ? Pourquoi semblent-elles dissonantes ?
Un peu de théorie
Selon l’Analyse Transactionnelle, une personne, même à un jeune âge, crée sa propre histoire de vie comme un scénario de film qui détermine le cours et les ambiances du projet de film à réaliser. Ce scénario me dit quel rôle je dois jouer dans la vie, comment je me comporte envers les autres, ce qui est permis et ce qui est interdit, comment je me vois moi-même, ainsi que comment je vois le monde et les autres. Cela crée un cadre de référence individuel.
Leonhard Schlegel entend par « cadre de référence » le sens, la signification et la valeur que quelqu’un attribue à ce qu’il rencontre [5]. À maintes reprises, en Analyse Transactionnelle, cette vision individuelle du scénario a été complétée, de sorte que ce scénario n’est pas seulement basé sur des décisions personnelles, mais est également influencé par des facteurs culturels. « Les livres de rôles d’une culture sont les schémas dramatiques acceptés et attendus au sein d’une société et sont déterminés par les normes parlées et non dites suivies par la majorité au sein de ce groupe… Les livres de rôles d’une culture contiennent des indications scéniques pour l’ensemble, qui prescrivent également des détails tels que la posture, les gestes et les actions. Même la question de savoir si et comment on montre ses sentiments peut être culturellement déterminée » [6].
Et ceux qui jouent dans cet orchestre d’amateurs pour reprendre l’image d’Hoffmann ne sont généralement pas conscients qu’ils vivent à tout profondeur au sein de leur culture et de leur langue. Une telle personne n’a normalement aucun sens et aucune idée de la diversité, mais elle assume une vision du monde qui est la même et uniforme pour tous. « La culture dissimule plus qu’elle ne révèle, et il est étrange qu’elle dissimule le plus efficacement ce qu’elle cache à ceux qui y participent. En d’autres termes, comme les croyances individuelles inconscientes scénariques, les coutumes et les normes sont considérées comme allant de soi et nous ignorons comment elles influencent nos cadres de référence individuels » [7].
Le scénario et le cadre de référence, et surtout ensuite leurs influences culturelles, sont fondamentalement façonnés par la « parole », c’est-à-dire par la langue. Chaque langue génère ses propres images, trouve des expressions qui n’existent que dans le jeu de langage respectif. Ainsi, chaque langue a ses propres ressources et aussi ses limites. La perception de cette diversité et des différences respectives rend la rencontre à la frontière linguistique si stimulante.

L’empreinte culturelle, le scénario et le cadre de référence sont des éléments qui véhiculent l’identité. C’est comme ça que je suis, c’est comme ça que nous sommes, ça donne de la sécurité, mais en même temps ça se ferme aux autres. C’est pourquoi secouer le cadre de référence, la remise en question du scénario ou la confrontation avec l’altérité sont parfois vécus comme quelque chose de bouleversant. C’est la « disparité » des « tons dissonants » qui amènent au « silence ». En même temps, ce sont précisément ces expériences de frontières qui mettent en route les processus d’apprentissage. « L’orchestre d’amateurs » doit réfléchir à nouveau et aussi apprendre de nouveaux morceaux.
Trouver son identité devient de plus en plus un défi. Eric Lippmann [8] décrit les « qualités de caméléon » dont les gens ont besoin pour survivre dans la « société à options multiples » [9]. Sa conclusion : « En plus de rechercher la cohérence, la cohésion et le sens, nous devons également développer une capacité à traiter les contradictions, les paradoxes et l’insensé. A l’époque du caméléon, cela signifie être flexible et montrer nos couleurs » [10].
L’idée de l’écart créatif
En préparant cet essai, je suis tombé sur la petite brochure de François Jullien, « Il n’y a pas d’identité culturelle » [11]. Jullien propose de décrire la diversité des cultures non pas comme une différence, mais comme un écart. « Quelle différence établir entre l’écart et la différence, si je veux commencer par les identifier l’un et l’autre (du point de vue de la connaissance) ? Les deux marquent une séparation, mais la différence le fait sous l’angle de la distinction, et l’écart sous celui de la distance. La différence est classificatrice, l’analyse s’opérant par ressemblance et différence ; en même temps qu’elle est identificatrice : c’est en procédant « de différence en différence », comme le dit Aristote, qu’on parvient jusqu’à l’ultime différence livrant l’essence de la chose, qu’on énonce sa définition ».
Par habitude, je me définis en me démarquant des autres, en jouant mon propre livre de rôle, en ne reconnaissant que mes propres morceaux de musique comme pures et justes. Cela réduit les possibilités. Jullien poursuit : « Face à quoi, l’écart se révèle une figure, non pas d’identification, mais d’exploration, faisant émerger un autre possible » [12]. Penser en terme d’écart et non pas en termes de « ou bien – ou bien » permet de prendre l’entre-deux au sérieux. Penser dans les différences isole et fait taire les gens. L’exploration de l’écart nous invite à déterminer : qu’est-ce que cela représente pour moi ? qu’est-ce que cela représente pour toi ? « Tandis que la différence a en vue la description et, pour cela, procède par détermination (la distinction et « l’analyse » des essences, comme le prônaient les Grecs), l’écart engage une prospection : il envisage – sonde – jusqu’où d’autres voies peuvent être frayées. Sa figure est aventureuse » [13].
De cette manière, un espace intermédiaire est établi dans lequel les différences ne sont pas annulées mais activées en tant que ressources. « Dans l’entre-deux ainsi ouvert – actif, inventif –, l’écart donne à travailler parce que les deux termes qui s’y détachent, et qu’il maintient en regard, ne cessent, dans la béance apparue, de s’interroger. Chacun reste concerné par l’autre et ne s’y ferme pas. Or n’est-ce pas ce dont le rapport des cultures peut tirer parti, plutôt qu’elles se replient en « différences » ? » [14].
Des ressources en or
La question posée ci-dessus par François Jullien m’incite à réfléchir sur la mesure dans laquelle le Röstigraben suisse peut être utilisé comme « espace de création ». La Suisse a déjà une longue histoire en matière de diversité culturelle [15], les vagues se sont succédées : à une époque, la Suisse romande craignait de perdre son identité à cause de l’alémanisation, à d’autres moments, la partie germanophone du pays résistait à la prolifération des coutumes françaises. Il en est résulté un équilibre vivant et fragile entre les conflits d’intérêts et la conciliation des intérêts. Et même si tout ne fonctionne pas toujours de manière optimale – ou peut-être pour cette raison même – c’est un témoignage remarquable de la diversité vécue.
Les villes de Bienne et Fribourg respectivement Biel et Freiburg sont des laboratoires d’expérimentation stimulants. La conclusion de Rainer Schneuwly dans son livre sur le bilinguisme de ces deux villes est la suivante : « Une personne interviewée dans une enquête a déclaré… Le bilinguisme, c’est intéressant, mais c’est fatiguant ! ». La récompense de cet effort est que des villes comme Bienne et Fribourg sont spéciales, elles sont passionnantes, dans le vrai sens du terme. Les romands de Bienne, Stéphane Hofmann et Jean-Philippe Rutz, ont répondu par la négative à la question de savoir s’ils auraient jamais souhaité que Bienne soit une ville purement francophone. Qu’ils soient à Genève ou à Lausanne, il leur manque quelque chose : « le bilinguisme » [16].
L’effort en vaut également la peine dans la sphère interpersonnelle. C’est l’effort pour faire face à un processus d’apprentissage qui ébranle le cadre de référence et remet en question de prétendues évidences. Les expériences de l’écart nous invitent à réviser nos croyances en matière de scénario. C’est à la fois épuisant et stimulant, et enrichissant et valorisant pour la vie. Est-ce une coïncidence que Terri et Jerome White, dans leur article sur le scénario culturel, utilisent un mot français à la fin – également dans la version originale anglaise – pour décrire l’avantage de l’ouverture du scénario culturel « joie de vivre » [17] ? Une expression qui est plus parlante en français.
Une condition préalable importante pour cela est la volonté de s’impliquer dans la « langue étrangère » et de l’apprendre dans une certaine mesure. Et cet effort est aussi parfois épuisant. Je n’ai pas besoin d’une connaissance parfaite, il suffit de pouvoir lire les notes d’une nouvelle partition dans une certaine mesure et de participer ainsi à la richesse de la diversité.

De manière assez pratique, j’apprends à mieux écouter les basses et les aigus dans l’espace entre les langues. « C’est le ton qui fait la musique », même si je ne comprends pas bien quelque chose, j’apprends à mieux écouter le « ton ». Je deviens plus sensible aux écarts et plus sensible aux nuances linguistiques. Dans les conversations de l’autre côté de la frontière linguistique, je suppose naturellement, pour ainsi dire, que nous ne pourrions pas nous comprendre et je demande plutôt quand je ne comprends pas quelque chose. Cela prend du temps, je ralentis. Et enfin, ce ralentissement, qui résulte du fait que mon homologue et moi devons sans cesse explorer l’écart qui ne nous sépare pas, mais nous unit, contribue à approfondir qualitativement la rencontre. En même temps, j’ai aussi finalement fait mes adieux à l’illusion que je peux toujours comprendre ou même que je dois tout comprendre avant de pouvoir travailler avec quelqu’un. Se comprendre soi-même reste toujours un processus ouvert. Ces connaissances m’aident également lorsque je parle avec des personnes de la même langue maternelle.
Manger des Rösti ensemble
Le Röstigraben n’est en fait pas une métaphore appropriée. Le mot n’est pas correct, car le terme « Rösti » est courant des deux côtés de la Sarine pour désigner le plat de pommes de terre sautées. En outre, Rösti est dérivé étymologiquement du mot français rôtir. Peut-être pouvons-nous utiliser l’image pour apprendre à manger des Rösti ensemble, des deux côtés, en utilisant l’écart créatif entre les deux comme une assiette commune. Se réjouir de notre différence, se laisser interpeller par elle, apprendre et pratiquer, élargir nos cadres de référence et devenir plus flexible dans la gestion de la diversité dans son ensemble. Si nous pouvons faire cela avec nos voisins francophones, nous pouvons faire de même avec toutes les autres personnes qui sont différentes de nous [18].
Pour reprendre une fois de plus la parole de Hoffmann, légèrement modifiée : Chaque son de l’étranger est disparate et dissonne dans mes oreilles, oui, c’est vrai ; et au lieu d’être réduit au silence, aujourd’hui je commence à prendre contact et à parler.
- Ernst Theodor Amadeus Hoffmann. Contes nocturnes, folio classique, p. 155. l’original en allemand : « In dem Wort geht ja erst der Geist des Lebens auf in allem um uns her; aber die Kleinstädter sind wie ein in sich selbst verübtes, abgeschlossenes Orchester eingespielt und eingesungen, nur ihre eignen Stücke gehen rein und richtig, jeder Ton des Fremden dissoniert ihren Ohren und bringt sie augenblicklich ins Schweigen ».
- Il faut préciser qu’il s’agit ici d’une traduction d’un texte allemand, qui est écrit d’une personne suisse-allemande pour des lecteurs suisses-allemands. Il ne s’agit pas d’un essai d’un suisse-allemand pour des romands.
- Cela se passait avant la pandémie…
- ASAT : Association Suisse de l’Analyse Transactionnelle
- Schlegel L. Handwörterbuch der Transaktionsanalyse. Herder 1993, p. 36, (traduit par l’auteur).
- James M, Jongeward D. Spontan leben. rororo TB 1290, 1993, p. 95 et 98, (traduit par l’auteur).
- Shivanath S, Hiremath M. The psychodynamics of race and culture: an analysis of cultural scripting… dans C Sills, H Hargaden. Ego States. Worth Publishing 2003, p. 171 (traduit par l’auteur).
- Lippmann E. Identität im Zeitalter des Chamäleons. 3., aktualisierte Auflage. V & R Verlag 2018.
- op. cit. p. 95s (traduit par l’auteur).
- op. cit., p. 196 (traduit par l’auteur).
- Jullien F. Il n’y a pas d’identité culturelle. L’herne 2017.
- op. cit. p. 32 s
- op. cit. p. 33 s
- op. cit. p. 39
- voir Büchi C. « Röstigraben » – Das Verhältnis zwischen deutscher und französischer Schweiz, Geschichte und Perspektiven. Verlag NZZ 2001.
- Schneuwly R. Bilingue – Wie Freiburg und Biel mit der Zweisprachigkeit umgehen. Hier-und-jetzt Verlag 2019, p. 147.
- White T, White JD. Die Bedeutungen des kulturellen Skripts dans G Barnes et al. Transaktionsanalyse seit Eric Berne, Band 2: « Was werd’ ich morgen tun? 1980, p. 169.
- Un stagiaire germanophone de l’Institut Eric Berne, qui vit dans la banlieue de Fribourg et qui travaille comme vendeur dans une entreprise active dans un réseau international, a récemment déclaré en quelques mots : si je peux franchir la frontière linguistique avec mon voisin francophone, alors je peux aussi négocier avec les chinois.
Texte en français sous licence Creative Commons Attribution – Partage dans les mêmes conditions 4.0 International.
Traduit de l’article « Der Röstigraben(1) – eine Goldgrube für Diversity-Erfahrungen » avec le logiciel DeepL et révisé par Fabio Balli.